Quoi de plus parlant que de collecter de vieilles photographies aux puces? Elles racontent, chacune à leur manière, une époque et des vies. A nous d'y lire ce qu'elles nous livrent.
La mise en scène de ces portraits est toujours extrêmement intéressante à observer. Les photographies de studio de la fin du XIXe siècle proposent souvent une toile peinte d'un paysage ou d'une architecture dans le fond. Les accessoires qui encadrent le sujet sont divers et vont du simple bouquet de fleurs à la tasse de thé. Plus rares sont les exemples comme celui-ci qui introduisent un miroir, impliquant des difficultés supplémentaires pour le photographe. Il est toujours fascinant également de relever les petites touches d'influence occidentale saupoudrées un peu partout - des fenêtres néogothiques parées de rideaux en dentelle au service de porcelaine européen. D'autre part, la tenue, les lunettes et les pieds bandés de la jeune femme permettent de dater ce cliché.
Ces crochets servent notamment à accrocher les cadres photographiques aux murs.
Ce qui est attendrissant dans le portait ci-dessus ainsi que dans la gravure ci-dessous, c'est d'observer la présence des enfants dans la vie quotidienne. Dans le premier, et bien que sa mère le tienne fermement, l'enfant n'a pas tenu le temps de pose sans bouger. Il est tout flou. Dans la scène de rue gravée, on peut remarquer une autre mère et son fils. L'enfant lui réclame un jouet du colporteur de moulins à vent.
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