La beauté des femmes chinoises a toujours suscité beaucoup de curiosité. Elle fascine les Européens également qui cherchent à les dépeindre. L'une des principales particularités est leur belle chevelure sombre qui se prête parfaitement aux épingles sophistiquées et colorées. Dans ce domaine, on constate que toutes les fantaisies sont permises.
A l'époque Tang (608-906), les femmes portaient des coiffures élaborées et aimaient déjà à porter piquées dans leur chignon toutes sortes d'épingles savamment travaillées. Beaucoup possédaient des éléments mobiles qui accompagnaient le mouvements des élégantes. On désignait alors cette mode de "coiffures papillon".
Les canons de la beauté féminine de cette même époque étaient différents. On aimait alors les "fat ladies", ces femmes aux formes voluptueuses.
Il existe une autre raison à l'omniprésence du motif du papillon sur les accessoires féminins qui est liée à l'histoire. On raconte que les empereurs aimaient parfois à choisir leur compagne du soir dans le gynécée en effectuant des lâchers de papillons. Les insectes désignaient l'heureuse élue en se posant sur sa chevelure.
Parfois même ce sont les boutons, cousus à même le vêtement, qui servent de parure.
Cette petite bille de verre a été créée pour servir de pendentif. Elle a été peinte à l'intérieur, avec un petit pinceau coudé introduit par le minuscule orifice destiné à faire passer un cordon de soie. Cette technique de peinture inversée a été conçue par les artisans qui réalisaient des flacons à tabac de verre ou de cristal de roche en employant cette même méthode à la fin de la dynastie Qing (1644-1911). Il faut une grande délicatesse et une patience infinie pour parvenir à ce résultat.
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